Cuba a rejeté la décision des États-Unis de bloquer la durée des visas pour les voyageurs cubains.
Le ministère cubain des Affaires étrangères (Minrex) a rejeté samedi la mesure annoncée par les États-Unis d’interrompre l’octroi de visas aux citoyens cubains.
L'entité cubaine a indiqué qu'une déclaration selon laquelle "cette décision constitue un obstacle supplémentaire à l'exercice du droit des citoyens cubains de rendre visite à leurs proches dans ce pays, les contraint à se rendre dans des pays tiers sans aucune garantie de visa", et non-respect des frais de visa établis par les accords de migration. Cette décision impose également des coûts économiques élevés pour les voyages en famille et les échanges dans de nombreux domaines. "
Ces affirmations ont été proposées après le chargé d’affaires américain. Mara Tekach, à La Havane, a annoncé cette semaine que "à partir du 18 mars, les États-Unis réduiront pour les citoyens cubains la validité du visa B2 de 5 ans à trois mois, avec une entrée unique, afin de: assimiler ces termes à la durée de validité accordée par Cuba aux voyageurs américains ".
Dans ce sens, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a déclaré: "Ce n’est pas vrai de cette décision américaine. pour empêcher les voyages des Cubains a été prise sous un critère de réciprocité. Cuba offre toutes les facilités nécessaires aux Américains, de tous les pays, y compris les États-Unis, pour obtenir un visa. "
La chancellerie cubaine a déclaré que "si les États-Unis veulent réellement appliquer la réciprocité, ils doivent immédiatement ouvrir leur consulat à La Havane, reprendre le processus d'octroi de visas qui ont été interrompus de manière arbitraire et inéquitable il y a plus d'un an et éliminer l'interdiction de visa." Citoyens américains à se rendre librement à Cuba ".
Cuba et les USA ils ont entamé un processus de rapprochement en 2014, promu par les ex-présidents Barack Obama et Raúl Castro, qui s'est matérialisé par la réouverture des deux ambassades en 2015, la reprise des vols commerciaux directs et la signature d'accords dans des domaines tels que la sécurité, la migration, l'éducation et la santé.
Cependant, avec l’administration actuelle de Donald Trump, toutes les politiques convenues pour la normalisation des relations entre les nations ont été arrêtées.
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