miércoles, 3 de diciembre de 2014

Le comédien Paul Buissonneau est décédé.


30-11-2014



L'homme de théâtre Paul Buissonneau est décédé tôt samedi à l’âge de 87 ans.
Hospitalisé depuis quatre semaines, il souffrait notamment de diabète, de problèmes rénaux et respiratoires. Très souffrant depuis plusieurs mois, il avait entrepris d’écrire ses mémoires, mais avait dû renoncer au projet faute d’énergie.

Né à Paris en 1926, Paul Buissonneau a amorcé sa carrière artistique au sein des Compagnons de la chanson, un groupe francophone qui comptait notamment Édith Piaf parmi ses rangs. Ses origines étaient françaises, mais c’est au Québec qu’il a surtout laissé sa marque, tant à la télévision qu’au théâtre.

Il s’établit à Montréal en 1949, puis fonde et dirige dès 1953 une troupe de théâtre en plein air pour enfants, La Roulotte, qui présente des spectacles dans les parcs de la ville. Robert Charlebois, Jean-Louis Millette et Yvon Deschamps y feront leurs débuts. Il fonde également en 1956 le Théâtre de Quat’Sous, qu’il a dirigé jusqu’en 1989.

De nombreux artistes joints dimanche parlaient de lui comme d’un véritable mentor. Des metteurs en scène de renom ont travaillé dans son giron, dont André Brassard, René Richard Cyr, Robert Lepage et Wajdi Mouawad.

Le Picolo qu’il incarnait à la télévision de Radio-Canada a marqué toute une génération d’enfants. «Picolo, Picolo, je porte un petit chapeau. Quand je le mets sur ma tête, j'ai l'air d'une girouette», chantait le coloré personnage à l’émission Boîte à surprises.



      

Polyvalent, M. Buissonneau excellait aussi bien sur la scène que derrière les rideaux, où ses talents de metteur en scène lui ont permis à maintes reprises de récolter les éloges. Parmi ses mises en scène les plus marquantes, on compte celle de L'Osstidcho, en 1968, qui a notamment révélé au public Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe.

La Ville de Montréal lui avait rendu hommage en septembre dernier, lui décernant le titre de citoyen d'honneur. «Ils ont dit que je suis un grand Montréalais. Je suis surtout un gros Montréalais», avait blagué le principal intéressé, livrant un discours teinté par sa verve et son franc parler habituels.

Si les colères qu’il piquait étaient légendaires, ses proches parlaient de lui comme d’un bon vivant, d’un homme agréable, chaleureux et toujours passionné par son métier.
Il laisse dans le deuil son épouse Monik Barbeau, son fils Martin ainsi que les trois enfants de Mme Barbeau et leurs cinq petits-enfants.

No hay comentarios:

Publicar un comentario